Flora Tristan est née le 7 avril 1803 à Paris et meurt le 14 novembre d'une fièvre typhoïde à Bordeaux agée de 41ans. C'est une femme de lettres, militante socialiste et féministe française. Elle est surnommée la paria (personne exclu d'un groupe social ou humain).
Elle est mariée à 17 ans lors d'un mariage arrangée par sa mère. C'est une femme battue, humiliée et séquestrée, elle s'évade de ce monde par la lecture de Rousseau, Lamartine et Mme de Staël. En 1838, son mari André Chazal lui tire dans le poumon gauche et bien qu'il soit condamné on refuse à Flora Tristan le divorce interdit à l'époque, cet évènement la pousse à combattre pour le droit des femmes au divorce.
Elle est l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840, et participe aux premiers pas de l’internationalisme (théorie du mouvement ouvrier (notamment marxiste et libertaire) qui prône la solidarité et l'unité internationale).
« Aristocrate déchue, Femme socialiste et Ouvrière féministe », comme elle aimait à se désigner, son ouvrage majeur sera publié après sa mort par son ami Eliphas Lévi, sous le titre L'émancipation de la Femme ou le testament de la Paria.
CHARLENE.
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